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LE DISCOURS DU LANCEMENT

DISCOURS DU LANCEMENT DE LA FONDATION LE BENIN INDUSTRIALISE


Chères sœurs, chers frères, chères Africaines, chers Africains, chères Béninoises, chers Béninois,

J'ai un grand rêve, mon rêve est de voir l'Afrique des 50 ans prochains, une puissance industrielle. En effet, avec près de la moitié de la richesse du monde, je refuse que nous soyons pauvres et surtout :
  • réduits à consommer que les produits des autres ;
  •   dépendants de l'aide des autres ;
  •   condamnés à drainer toute notre économie vers l'extérieur car en vendant que de matières premières et en consommant les produits finis (manufacturés) de l'extérieur, nous vidons l'Afrique de son économie et nous dopons l'économie de l'extérieur ;
  •   inscrits dans la logique du sous-développement qui s'explique par " A nous vos matières premières, et à vous nos produits manufacturés " (TOHOU)
Après 50 ans (1/2 siècle) d'indépendance, nous devons marquer un "ARRET"  pour évaluer le pourquoi de notre état de sous-développement.  Pourquoi un continent qui est un scandale de richesses reste pauvre, dépendant, malade, mendiant, consommateur, etc. ?  Simplement non inscrit dans la logique du développement industriel qui est égal à production + transformation + commercialisation. Une telle émergence industrielle implique des acteurs indispensables qui se retrouvent dans le détail de l'équation : Développement industriel (Contexte + Etat) (Chercheurs + Inventeurs + Entrepreneurs + Bailleurs + Consommateurs). Partant de la situation générale de l'Afrique après un demi-siècle d'indépendance " dépendante " (Prof. AGUESSY),  je nous appelle à la RUPTURE avec cette logique de pauvreté pour un engagement  résolu de développement industriel de notre continent. C'est la raison unique et franche de cette mobilisation à laquelle vous avez répondu avec une participation patriotique. Cet appel, qui aboutit à la création de la fondation " Le Bénin industrialisé " ce jour le samedi 9 janvier 2010, exige de nous tous un engagement résolu pour une coopération Sud-Sud pour le développement industriel. Voici la formule que je nous propose pour financer et gérer les fonds que les Béninois cotiseront.

1.                La fondation mobilisera tous les Béninois volontaires à apporter 1 000 francs par mois pour constituer le fonds volontaire pour de développement industriel du Bénin.
2.                Une banque d'investissement pour le développement industriel du Bénin sera créée pour gérer ce fonds.
3.                Tous ceux qui apportent de l'argent sont des actionnaires de cette banque.
4.                Ces actionnaires se réuniront par commune pour constituer le conseil communal de la banque, mais ils dégageront leurs représentants qui siègeront au conseil d'administration de la banque qui décideront les investissements pour la création des unités de transformation dans nos 77 communes.
5.                Les crédits octroyés seront payés sur une longue durée, minimum 8 ans, maximum 10 ans.
6.                20% des fonds mobilisés seront pour la fondation pour deux raisons :
  • Le fonctionnement (les moyens humains, matériels, la communication assurée par les médias au plan national etc.)
  •   la constitution de fonds de garantie pour appuyer les projets inscrits dans la vision de la fondation.
7.                80% des fonds mobilisés par la fondation constituent des actions et forment le capital de Banque.
8.                La banque innovera par la proposition de faible taux d'intérêt et d'un suivi-évaluation des projets.
9.                La fondation commanditera régulièrement des audits pour se rendre compte du bon fonctionnement de la banque et du respect des règles définies pour la réussite du développement industriel du Bénin.
   
Nous devons rompre avec une habitude trompeuse, penser nos problèmes que sous l'angle politique,  nos problèmes sont plus économiques que politiques. Je n'ignore pas que les facteurs politiques influencent sérieusement l'économie, mais nous savons tous que nos problèmes politiques ont eu définitivement leurs  solutions depuis la conférence nationale il y a 20 ans. Nos problèmes réels et récurrents sont d'ordre économique d'où les solutions doivent provenir de l'application des stratégies économiques. La majorité de nos populations est pauvre, nous sommes pauvres non pas parce que nous l'avons choisi délibérément mais parce que nous nous sommes laissés programmer à être pauvres, à être dépendants, à attendre qu'on nous aide, nous espérons que notre devenir meilleur viendra de l'extérieur. On nous a dit que nous ne sommes rien, que nous n'avons rien, que nous ne pouvons rien et nous avons "bêtement" cru. C'est là notre erreur ! Chaque jour, nous sommes envahis par des propositions de solutions hypothétiques à nos problèmes,  depuis notre réveil le matin  à notre coucher le soir, nous ne produisons pas ce que nous consommons dans tous les domaines, nous n'avons pas le souci de transformer nos ressources pour satisfaire nos besoins permanents, ainsi nous n'avons rien qui soit propre à nous pour une commercialisation, nous nous sommes ainsi condamnés à commercialiser les produits des autres. Nous affirmons par là que notre génie est en sommeil. Nous ne nous sommes donc pas inscrits dans la logique du développement industriel qui part de la production et qui passe par la transformation des matières premières pour aboutir à la commercialisation des produits finis. Ainsi, nous nous sommes résolument engagés à être pauvres, dépendants, nécessiteux et pire à constituer une communauté de mendiants. Nous sommes inconsciemment dans un processus de précarisation, de banalisation de notre avenir, mais ce processus savamment conçu pour nous et contre nous est entretenu par une comédie internationalement organisée  et bien adoucie car soutenue par l'aide aux nécessiteux que nous sommes. L'aide qui ne nous libèrera jamais et qui nous bloque donc nous appauvrit. Quelle que soit l'aide, tout repart de nos pays, car elle nous sert à payer des produits finis fabriqués par ceux qui nous aident, ils récupèrent leur argent avec intérêt et notre situation s'aggrave de plus en plus car on nous enlève le peu que nous pensons avoir.
Marquons un "ARRET" et posons-nous les questions à savoir :
D'où venons-nous ?
Où sommes-nous ?
Où allons-nous ?
Nous venons de la période du pillage et de la déstabilisation de notre personnalité et de notre économie.
Nous sommes dans la paupérisation.
Nous allons dans la précarisation totale si nous persistons à demeurer dans la programmation coloniale à dépendre des autres.
La RUPTURE à laquelle je nous appelle doit être profonde et sérieuse.
Mes chers frères et sœurs, comme l'ont dit les Aînés, la plaine est sèche, notre étincelle suffit  pour l'embrasser, nous devons mettre définitivement un point final à ce processus qui précarisera les générations à venir. Nous devons rendre le plus grand nombre conscient du danger qui guette nos générations futures.
La RUPTURE doit être totale et adoptée par tous les africains pour un avenir meilleur.
La révolution économique à laquelle je vous appelle nécessite simplement deux conditions : notre engagement personnel et notre argent. Si nous pouvons mettre 1000F par mois au compte du développement industriel de notre Nation, nous étonnerons le monde. Nous allons produire ce que nous consommons et notre économie sera dopée et dynamisée et nous ne dépendrons plus d'un autre.
Posons-nous la question : de qui dépendent ceux qui nous aident ?
Alors pourquoi dépendre d'eux ?
Mettons un terme à cette dépendance en nous mettant au travail et remplissons le Bénin d'initiatives comme API-PALU et nous verrons avec quelle vitesse nous renverserons notre situation de pauvreté et d'assujettis. " La meilleure façon de dire est de faire. " (JOSE MARTI). La véritable rupture est de réaliser le rêve d'industrialisation de cette fondation, semons le Bénin d'unités de transformation et rendons le Bénin le nouvel eldorado pour l'emploi, faisons du Bénin un laboratoire du développement exportable pour le reste de l'Afrique. N'ayons pas peur "  ceux qui font le mal n'ont pas peur pourquoi nous qui voulons faire du bien aurons-nous peur ? " (Le panafricaniste HOUDOU). La plus grande peur qu'on nous brandit c'est la mort,  " Qu'importe là où la mort surprendra, pourvu qu'il y ait une main qui prenne l'arme de la main qui tombe. " (TCHE GUEVERA).
Arrêtons la distraction et rompons avec  ce mental d'assujettis et levons-nous comme un seul homme pour nous développer. Soyons organiquement solidaires autour de la nouvelle valeur ; notre développement par nous-mêmes et ce ne sera plus un rêve mais une réalité car l'Afrique a passé ses 50 ans d'indépendance dans la dépendance économique. Rompons avec cette dépendance pour que les 50 ans à venir soient meilleurs pour nous et nos enfants. Les générations futures feront référence à cette rupture sérieuse pour le développement. Assumons notre responsabilité.
Vive le Bénin industrialisé !
Vive l'Afrique !
Je vous remercie !

Valentin AGON
E-mail : agonvalentin@yahoo.fr
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Dernières nouvelles

Le comité a fini d'apprêter les textes et la date de l'assemblée constitutive était fixée au 21 août quand un malheur frappa notre Pays : il s'agit du fléau ICC-service et consorts.
Mesdames et Messieurs, Chers membres de la fondation,
Vous n'êtes pas sans savoir que  l'affaire qui défraie la chronique aujourd'hui est l'affaire IIC-services et consorts. Vous êtes aussi témoins de tous les scandales qu'elle a créés au sein des paisibles populations de nos villes et  campagnes.
En effet, face à l'ampleur des dégâts de cette vaste escroquerie financière, il paraissait peu probable  d'obtenir l'adhésion des épargnants pour la constitution du capital envisagé pour le développement industriel du Bénin. Il est vrai que cette fondation  n'a rien à voir avec cette escroquerie mais comme on le dit " il n'est pas facile de séparer le bon grain de l'ivraie ", c'est-à-dire qu'il serait très difficile à la population de faire la part des choses, de comprendre que notre objectif est  le  développement du Bénin et de l'Afrique et non de la spolier.
Compte tenu de ce contexte nous avons décidé d'arrêter les activités de la Fondation et de redistribuer à chacun sa cotisation. Vous avez cotisé depuis janvier 2010 un total de 4137805 francs CFA. Le compte de la fondation à ECOBANK est désormais fermée et à partir de la semaine prochaine chacun de vous passera au siège de la fondation derrière le stade de l'amitié, immeuble carrelé vert, téléphones 93178286 et 97323895 et 97323889 pour recevoir le chèque de votre montant déposé contre l'original du récépissé bancaire.

LE  PRESIDENT D'HONNEUR DE LA FONDATION

Son excellence le Professeur HONORAT AGUESSY, Président du COMOPA, est le Président d'honneur de la fondation le Bénin industrialisé
 

LE VICE PRESIDENT D'HONNEUR DE LA FONDATION

Son excellence le Professeur TOHOU, est le Vice Président d'honneur de la fondation le Bénin industrialisé

LE COMITE DE REDACTION DES TEXTES FONDAMENTAUX

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